J’ai eu ma première mammographie il y a 4 ans. J’ai entendu certaines femmes en parler comme si c’était la chose la plus douloureuse qu’elles n’aient jamais vécue. D’autres femmes m’ont dit que ce n’était pas grave. L’inconnu est toujours effrayant pour les gens. Octobre est le mois de sensibilisation au cancer du sein, et cela semblait être le moment idéal pour partager ma propre expérience pour rendre le tout moins effrayant. J’ai des liens assez forts avec le cancer du sein dans ma famille. On recommande que la plupart des femmes commencent le dépistage à l’âge de 50ans et qu’elles aient une mammographie tous les 2 à 3 ans jusqu’à l’âge de 74. La société canadienne du cancer recommande aux femmes âgées de 50 à 69 de faire une mammographie tous les 2 ans. En raison de mes antécédents familiaux, je dois en avoir une chaque année.
Alors, est-ce ça fait mal? La chose la plus importante que le laboratoire ait oublié de me dire la première fois que j’en ai eu un était de ne pas porter de la poudre de talc et plus important encore, de déodorant le jour où de l’examen. Rappelez-vous également d’apporter votre formulaire de demande – le laboratoire m’a rappelé à ce sujet… souvent. Si vous avez des cheveux plus long que la longueur du menton, apportez un élastique à cheveux. Une fois que vous y êtes, vous devez attendre qu’ils vous appellent.
De là, vous vous changerez en une robe d’hôpital et marcherez dans une autre ère d’attente où vous remplirez un formulaire tout en priant que la robe ne s’ouvre pas devant un groupe d’étrangers (!). Quand la technicienne de mammographie est venu me chercher, elle était très gentille. Elle m’a préparée rapidement à ce qui se passerait, m’a prévenue qu’il pourrait y avoir un peu d’inconfort, mais a promis qu’elle serait rapide. C’est une bonne idée d’écouter attentivement les instructions qu’on nous donne, cela rend le processus plus rapide.
Elle m’a ensuite positionnée pour prendre la première image du haut, ce qui signifie que mon sein serait placé entre deux plaques de plastique qui sont ensuite pressés ensemble pour l’aplatir pour obtenir une image plus claire. Le processus est répété de l’autre côté. C’est plus maladroit qu’inconfortable puisque vous devez tordre votre tête un peu de sorte qu’elle soit hors de la voie. Elle m’a alors dit qu’elle prendrait une image de côté de chaque sein – les pressant entre les plaques en plastique du côté, et que cela serait plus inconfortable que le premier tour. La bonne nouvelle, c’est que ce n’était pas vraiment douloureux et que tout était fini en moins de 5 minutes. Il n’y a rien à être gêné à propos de l’examen – les techniciens, chaque fois que j’ai eu un, sont sensibles et essayent de vous sortir le plus rapidement possible. Ce sont des professionnels qui font ça tous les jours. C’est en fait difficile de discerner la douleur et l’inconfort. Une mammographie est inconfortable. Un truc que j’ai appris est d’essayer d’éviter de planifier un examen lorsque vous êtes en SPM si possible, car c’est le moment du mois où vos seins sont susceptibles d’être le plus sensibles.
Chacune doit être son propre défenseur des soins de santé et prendre les meilleures décisions possibles en fonction de ce qu’elle sait de son histoire familiale et des conseils de son médecin de famille. Il n’y a aucune raison de craindre une mammographie, et avec le cancer du sein, la détection précoce est la clé pour assurer la meilleure chance possible de survie.